On a beau réfléchir à la question aussi bien à voix haute ou à voix basse, comme retourner la question dans la tête : on n’arrive pas toujours à trouver une explication à ce prix bien exagéré. Sinon une avidité qui voit, ici comme ailleurs, le jour.
Incroyable mais vrai, comme dirait le slogan publicitaire. Une place de parking –pour quelques heures- à 5 dinars. Oui cela se voit de nos jours à Tunis. Signe évident de la cherté de la vie, il ne trompe pas.
Et il est à se demander à quelle logique commerciale un tel prix peut-il répondre. Est-il fixé en fonction des coûts ? Comme nous l’enseigne du moins les sciences économiques. Le parking existe depuis des lustres dans l’enceinte d’une cité, sur la route de l’Ariana, qui comporte un super marché, une pharmacie, des cafés, une compagnie aérienne et des bureaux est certainement à être rentabilisé !
Il ne fait pas, par ailleurs, l’objet d’un entretien particulier. Comme le sont les parkings des hôtels ou des autres centres commerciaux.
Le parking a-t-il fixé ses prix dans une approche marketing qui prend en compte la concurrence ? Dans les environs, il n’y a point de parking –du reste rares dans le coin- qui pratique un prix pareil pour ne pas dire plus élevé ?
Alors, notre parking offre-t-il un service autre qu’une misérable place de parking ? Y-a-t-il gardiennage ? Donne-t-on, de temps à autres, un coup de peau de chamois à la carrosserie ? Rien de rien !
Certes, le ticket est remboursé si le client achète quelque chose au supermarché du coin pour plus de 5 dinars. Mais celui qui vient mettre son automobile dans le parking ne vient pas précisément pour faire ses emplettes dans ce supermarché. N’y-t-il pas là des bureaux, des boutiques, des cafés,… ?
A propos, deux cafés dans un salon de thé du coin coûtent la moitié moins cher que le ticket du parking. Et il faudra payer 500 millimes plus cher que nos deux cafés pour acquérir un lourd sandwich au thon.
Avidité
N’y-a-t-il pas là, en évoquant le remboursement du ticket, une obligation d’achat. On peut venir au supermarché sans acheter nécessairement quelque chose !
On a beau réfléchir à la question aussi bien à voix haute ou à voix basse, comme retourner la question dans la tête : on n’arrive pas toujours à trouver une explication à ce prix bien exagéré. Sinon une avidité qui voit, ici comme ailleurs, le jour.
Sans oublier cette insouciance et cette indifférence qui marquent le comportement de certains. Qui savent que rien ne peut les atteindre. Maintenant qu’il y a une démission des autorités publiques !