Réactivation de la Commission nationale de maîtrise des prix et accélération du rythme de ses travaux. C’est ce qu’a annoncé le Chef du gouvernement Youssef Chahed.
La réactivation de cette Commission intervient dans le cadre de la préservation du pouvoir d’achat des citoyens et de la maîtrise des prix. Ils doivent, selon Youssef Chahed, constituer les priorités du gouvernement pour la prochaine période.
Ainsi, il a précisé que l’amélioration du pouvoir d’achat reste tributaire de la lutte contre l’inflation. Il s’agit aussi de renforcer le travail de terrain des brigades de contrôle économique. Et d’assurer le suivi de leurs activités au niveau des ministères et de la présidence du gouvernement. A cet égard, M. Chahed a affirmé que sans suivi de l’exécution des décisions, toute action de cette Commission n’aura pas de sens.
Maîtrise des prix : le gouvernement veille à maîtriser le déficit commercial
Dans le même sillage, le Chef du gouvernement a fait savoir qu’une stratégie sera mise en place par le ministère de l’Agriculture. Elle vise à augmenter le niveau de production des produits agricoles sensibles et à mettre à jour la carte de production agricole pour répondre aux besoins de base du marché.
De son côté, le ministère du Commerce doit identifier un programme de constitution périodique de stocks de régulation des produits sensibles, afin de maîtriser les prix. Il s’agit des produits qui enregistrent des perturbations saisonnières au niveau de l’approvisionnement.
De plus, il est chargé de fournir les mécanismes nécessaires à la concrétisation des procédures de saisie. Et ce pour appliquer fermement la loi, notamment au niveau des sanctions des contrevenants et du traitement des dossiers de contrebande par le Ministère public.
Pour conclure, Youssef Chahed a indiqué que le gouvernement multiplie les efforts pour maîtriser le déficit commercial. Et ce, à travers la sanction des spéculateurs, la lutte contre l’importation anarchique et la réduction de l’importation. Ce qui engendre un impact positif sur le pouvoir d’achat du citoyen. Sachant toutefois qu’une grande partie de l’inflation est, selon ses dires, importée, à cause de l’augmentation du déficit commercial.