Le Conseil de sécurité nationale a examiné hier les données relatives au collectif de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Rappelons que leurs révélations ont conduit à la découverte du présumé appareil secret du mouvement Ennahdha.
Ainsi, le Conseil examine les différentes parties du dossier de l’appareil secret en présence des structures officielles sécuritaires et judiciaires.
Puis, il est passé à l’examen du projet de loi organique portant sur les Renseignements. Il a donc été décidé de les débattre en conseil ministériel le plus rapidement possible. Tout comme il a discuté d’évaluer la situation sécuritaire locale, régionale et internationale.
Par ailleurs, Béji Caïd Essebsi est revenu sur le communiqué du mouvement Ennahdha. En effet, le mouvement mettait en garde la Présidence de la République contre d’éventuelles ingérences dans le processus judiciaire. Mais aussi contre des parties mal intentionnées qui chercheraient à l’impliquer dans les affaires d’assassinats politiques. En réaction, BCE a déclaré que ce communiqué contient des menaces à son encontre. « Ennahdha m’a menacé directement », a-t-il affirmé.
Enfin, le Parlement étudiera le projet de loi organisant l’état d’urgence pour le mettre en conformité avec la Constitution. En effet, il est encore régi par le décret n°50 de 1978. Il a été décidé de soumettre les deux projets au Parlement dans les plus brefs délais.
Le nouveau Conseil de sécurité nationale comporte 14 commissions où la quasi-totalité des ministères est représentée. Il est présidé par le chef de l’Etat, conformément à la Constitution de 2014.