Le juge Ahmed Souab a souligné, dans une déclaration radiophonique en marge d’un événement, que « le mouvement Ennahdha craint de voir surgir de nouvelles preuves dans l’affaire de l’appareil sécuritaire secret ».
M. Souab a expliqué à juste titre que le pouvoir judiciaire a mis au jour de graves omissions dans cette affaire. Il s’est interrogé à juste titre pourquoi le ministère de l’Intérieur et celui de la Justice ont-ils ignoré ces violations.
En réponse à l’accusation des dirigeants du mouvement Ennahdha contre le collectif de défense Belaïd et de Brahmi, M. Souab a évoqué l’exemple du dossier de corruption impliquant l’ancien président français Nicolas Sarkozy, et comment les médias ont traité cette affaire.
Il conclut: « Le pouvoir judiciaire doit en tout état de cause assumer la responsabilité d’ouvrir tous les documents concernant cette affaire en présence du collectif de la défense »