La présidente du parti destourien libre (PDL), Abir Moussi dresse un état des lieux de la situation politique en Tunisie. Elle lance un appel à dissoudre le mouvement Ennahdha, notamment après la présomption d’existence de son appareil sécuritaire.
C’est ce qu’a annoncé le collectif chargé de la défense de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi.
La présidente du PDL précise à cet effet : Nous avons toujours su qu’ils n’ont jamais eu l’intention d’être un parti civil. D’ailleurs, après les révélations du collectif et après avoir transféré le dossier au Conseil de la sécurité nationale, nous appelons à l’émission des mandats judiciaires nécessaires à leur encontre. »
D’après Moussi, il semblerait que le chef de l’Etat détienne un ensemble de preuves sérieuses. Elle précise : « Le peuple doit sentir le sérieux quant au traitement de cette affaire. »
Elle lance un appel à la présidence du gouvernement à geler les activités du mouvement. De ce fait, elle conclut : « Il est du rôle de la présidence du gouvernement de prendre des mesures pour le gel de ce mouvement qui serait impliqué dans des assassinats politiques. »