L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat interpelle le gouvernement pour réduire la pression fiscale, dans un communiqué rendu public, hier, 2 décembre, sur son site électronique officiel.
La centrale patronale a affirmé son attachement à l’équité entre les activités et les secteurs économiques. Par ailleurs, elle ne manque pas d’annoncer son refus catégorique du contenu de l’article 13 de la loi de finances de 2019 dans sa forme actuelle, qui prévoit l’adoption d’un taux de 13,5% d’imposition sur une liste limitée d’activités.
En effet, d’après l’UTICA, cet article favorise un certain nombre de secteurs par rapport à d’autres. Elle revendique que ce taux soit appliqué à tous les secteurs sans exception. L’UTICA justifie sa revendication par le soutien de la compétitivité des entreprises. La généralisation de l’imposition peut ainsi avoir des répercussion positives sur les entreprises d’après l’UTICA. Il ne s’agit pas de la première fois que l’UTICA revendique la généralisation de l’imposition.
D’ailleurs, la centrale patronale considère qu’un article pareil est capable de provoquer une certaine confusion et tension entre les professionnels.
Ce sujet a déjà fait l’objet d’un mémorandum adressé au gouvernement sur le PLF 2019. Le même sujet a fait l’objet d’une réunion avec des membres du gouvernement et des membres de la commission des finances de l’ARP.
Sur un autre volet, l’UTICA appelle à maintenir la taxe de 10% sur les exportations dans tous les secteurs. A cet égard, elle rappelle que l’exportation joue un rôle très important pour l’équilibre des réserves en devise.