Le chef du gouvernement Youssef Chahed a procédé aujourd’hui à Sousse à l’ouverture de la 33ème édition des Journées de l’entreprise (7 et 8 décembre) avec la présence d’environ 1000 participants.
Le chef du gouvernement a souligné que le thème de cette 33ème édition est un choix courageux de la part de l’IACE pour débattre des réformes de rupture à cette occasion jugée comme l’événement économique incontournable de l’année.
Le choix du sujet de cette édition n’est pas le fruit du hasard. En effet, ce n’est pas la première fois que l’IACE aborde le thème des réformes. Ce fut le cas de la première édition du Tunisia Economic Forum qui s’est penché sur l’économie politique des réformes en faisant un focus su la nécessité d’élaborer une stratégie d’adaptation des réformes selon une séquentialité bien déterminée.
Pour le chef du gouvernement, les réformes est une question d’opinion publique et nécessitent un environnement démocratique. Le chef du gouvernement a, dans son discours, rappelé les principaux défis auxquels font face le pays et l’économie tunisienne.
« Les réformes sont difficile parce qu’il y a un retard et absence de soutient politique pour le gouvernement. Les débats sont beaucoup plus concentrés sur sujets annexes et populistes, mais les vraies débats sont délaissé », explique Youssef Chahed.
Il a dans le même sens évoqué la maîtrise du déficit budgétaire, la relance de la croissance, le renforcement de l’investissement et des exportations, le déficit de la balance énergétique et la nécessité de développer davantage les secteurs clés comme le tourisme et l’agriculture.
Youssef chahed n’a pas manqué de rappeler, dans son discours, les principales mesures inscrites dans la loi de finances 2019 pour l’encouragement à l’entrepreunariat et la création d’emplois à travers l’allègement de la pression fiscale.
« Il faut des réformes profondes de transformation avec notamment l’appui aux initiatives privées pour la création des projets par des jeunes promoteurs, la refonte du code des changes et du code du travail, le développement des énergies renouvelables et la digitalisation. L’écosystème est aujourd’hui favorable pour atteindre ces objectifs », ajoute le chef du gouvernement », a déclaré le chef du gouvernement qui n’a manqué de mettre l’accent sur l’importance de la stabilité politique et sécuritaire.
En disant que « les réformes sont difficiles parce qu’il y a un retard et absence de soutien politique pour le gouvernement », le chef du gouvernement essaie de fuir ses responsabilités.
De quel soutien politique parle-t-il?, alors tous les partis politiques dénoncent la corruption, la contrebande et les malversations?
Il aurait dû dire: « les réformes sont difficiles parce qu’il y a absence de volonté politique »