La Chambre syndicale des concessionnaires et constructeurs automobiles, relevant de la centrale patronale, s’est excusée aujourd’hui auprès des consommateurs de n’avoir pas pu protéger leur pourvoir d’achat contre les dispositions et les mesures fiscales prises à l’encontre du secteur.
La Chambre a regretté que durant ces dernières années, les différents gouvernements qui se sont succédé ainsi que les enjeux politiques au sein de différentes institutions tunisiennes ont entravé l’accès à la mobilité aux citoyens Tunisiens, les privant de moyens de transport à des prix abordables.
La Chambre a rappelé l’augmentation de 25% de la taxe de consommation qui s’est répercutée directement sur les prix des voitures (loi de finances 2018). Elle a également rappelé la hausse de 10% de l’impôt additionnel sur les sociétés, les privant de réaliser de nouveaux investissements et emplois (nouvelle disposition de la loi de finances 2019).
La chambre a souligné que la réduction de 20% sur le programme général d’importation sur l’année 2018 (quotas d’importation), dans un marché libre, prive les consommateurs de leurs droits au choix et à la disponibilité des véhicules.
« La chambre, tout en étant consciente de ses devoirs, est également consciente de ses droits et demeure attachée à les défendre et à défendre le pouvoir d’achat des consommateurs, le cas échéant devant les instances appropriées », lit-on dans un communiqué de la Chambre, rendu public aujourd’hui.