Pour sa première sortie dans les régions intérieures, René Trabelsi, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, a choisi de se rendre dans le gouvernorat de Tataouine.
Car, dans cette région, le tourisme, tout comme l’artisanat, est en butte à plusieurs difficultés. Elles sont d’ordre structurel amplifiées par une mauvaise conjoncture. En cause, un déficit flagrant de fréquentations touristiques, notamment au cours des dernières années.
En effet, le tourisme à Tataouine manque de lits. Et surtout d’une vision qui met en relief un énorme potentiel naturel, historique et culturel. « On ne peut pas parler tourisme avec une capacité de 514 lits dans toute la région ! On ne peut pas non plus opter pour une densification touristique à l’image des zones balnéaires… », souligne Slim Soula, un hôtelier de la région.
Tataouine : débloquer des projets en panne
Ainsi, il faudrait, selon lui, opter pour la promotion du tourisme alternatif. Dans la région qui dispose de tous les atouts pour en faire un véritable fief du tourisme écologique, culturel et historique.
De ce fait, il est nécessaire d’encourager l’investissement dans ce sens. Laquelle démarche suppose tout naturellement une vision et un coût qu’il faudrait mobiliser pour la région.
Par ailleurs, le même avis est partagé par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat qui prône un investissement qui profite aux gîtes ruraux, aux hôtels de charme et maisons d’hôtes qui constituent un produit hautement demandé en Tunisie et ailleurs.
Il s’est engagé à débloquer les projets en panne dans la région et à encourager les agences de voyages à la programmer davantage et à soutenir toute action visant à aménager et à améliorer les circuits touristiques.