L’ARP a rejeté le projet de loi d’amendement à la loi n°85-12 du 5 mars 1985, portant sur le régime des pensions civiles et militaires de retraite, hier 13 décembre, lors d’une plénière.
Les détails du vote donnent : 71 pour, 16 contre et huit abstentions. Ce rejet a mis fin à la possibilité de la retraite anticipée pour de nouveaux secteurs et à la retraite à l’âge de 62 ans.
En effet, le projet de loi, dans on article 24, prévoyait de réformer les régimes de retraite. Ce projet de loi visait à prolonger l’âge du départ à la retraite et d’instaurer la retraite anticipée. La centrale syndicale et la centrale patronale ont émis des réserves sur cette réforme.
Par ailleurs, l’UGTT a considéré que la réforme des régimes de retraite ne doit pas être supportée uniquement par les salariés. Elle a plaidé pour des réformes globales qui touchent toutes les composantes de la retraite.
Selon son argumentaire, le projet de loi vise, entre autres, à améliorer les revenus des caisses sociales en Tunisie.
Il est à rappeler que les caisses sociales sont déficitaires. Le législateur considère que le recours à cette solution peut faire bénéficier les caisses sociales de plus de financement. Par ailleurs, d’autres ont estimé que cette réforme ne s’attaque pas à l’origine du problème.
Ainsi avec le rejet de ce projet de loi, la retraite anticipée et la prolongation de l’âge du départ à la retraite ne sont plus envisagées.
Des députés ont estimé que cette réforme ne s’attaque pas à l’origine du problème?!
Mais ces députés sont-ils capables ou ont-il le courage de s’attaquer à l’origine du problème?
Sont-ils capables de reconnaître que des milliers de bénéficiaires de l’amnistie générale bénéficient de la couverture sociale sans avoir versé un seul millime?
Donc sont-ils capables d’annuler ces mesures populistes et destructrices?
Certainement non, parce que ces députés défendent leurs partis et non la patrie qui le dernier de leur souci.