La Chambre nationale syndicale des cliniques privées relevant de l’UTICA revendique l’annulation pure et simple de la nouvelle taxe de 1% sur le chiffre d’affaires des cliniques, prévue par la loi de finances pour 2019.
Dans un communiqué rendu public hier, 13 décembre, la Chambre s’étonne qu’une telle décision ait été prise alors qu’aucune solution n’a encore été trouvée au problème du gel des tarifs conventionnels avec la CNAM qui n’ont pas été révisés depuis plus de dix ans. En effet, la nouvelle taxe viendra alourdir les charges des cliniques, affirme la même source. L’instauration de la nouvelle taxe vise à drainer de nouvelles ressources financières pour la santé publique.
De plus, la Chambre déplore le fait qu’il n’y ait pas eu concertations avec les parties concernées avant l’adoption de cette nouvelle taxe. De ce fait, le bureau exécutif de la Chambre tient pour responsables l’ARP et le gouvernement des conséquences qu’entraînera cette nouvelle taxe. A savoir, licenciement massif des employés et la faillite probable de plusieurs cliniques.
La Chambre fait remarquer, en outre, que dès septembre 2017, elle avait signalé au chef du gouvernement que depuis trois ou quatre ans la CNAM est en cessation de paiement des prises en charge financières des cliniques concernées, pour un montant cumulé de 100 millions de dinars.