Les réserves en eau disponibles dans les barrages tunisiens constituent à ce jour 50% de leur capacité totale. Et ce, pour s’établir à 1,250 milliard m³ , soit le double de stock de la Tunisie en eau durant la même période de l’année écoulée (0,590 milliard m³ ). C’est ce qu’a annoncé, hier, le secrétaire d’Etat chargé des Ressources hydrauliques et de la pêche Abdallah Rabhi.
Ainsi, le responsable a affirmé que la Tunisie a pu surmonter cette conjoncture délicate après 3 ans de sécheresse. Pour faire face à des situations similaires, un nouveau système de gestion de gestion des ressources hydrauliques est en phase d’étude.
Nouveau système de gestion des ressources hydrauliques à l’examen
Ce nouveau système est basé, selon ses propos, sur un cycle de 7 ans. Durant lesquels la Tunisie va profiter des années pluvieuses pour stocker le maximum d’eau et l’utiliser durant les années de sécheresse.
Sachant que le cycle pluviométrique de la Tunisie est généralement le même. Il s’étend sur une durée de 7 ans avec 2 ans humides, 2 ans normaux et 3 ans de sécheresse.
Nouveau programme d’alimentation artificielle des nappes phréatiques dans les régions
Egalement, son département a entamé l’élaboration d’un programme d’alimentation artificielle des nappes phréatiques. Et ce dans les régions de Mornag, Kairouan, Bizerte, Sidi Bouzid et Gafsa. Le pompage de l’eau à partir des barrages et des lacs collinaires alimentaront artificiellement ces régions.
L’objectif est, selon M. Rabhi, de gérer au mieux les ressources de la Tunisie en eau. Et ce, afin de parvenir à satisfaire les besoins du pays et des agriculteurs en eau.
Dons de 10 MDT pour la supervision du secteur de l’eau à l’horizon 2050
Dans le même sillage, une convention a été signée, hier, avec la Banque Allemande pour le développement et la reconstruction (KFW). Elle porte sur le financement d’une étude intitulée « Eau 2050 ». Cette dernière supervisera le secteur de l’eau en Tunisie à l’horizon 2050.
D’un coût estimé à quelques 10 millions de dinars, cette étude sera financée prochainement moyennant des dons de la KFW, la BAD et la GIZ.