Le monde digital évolue à grande vitesse. Sommes-nous en retard ?
A l’occasion de la deuxième réunion du Comité national pour l’accélération des projets de transformation numérique, Anouar Maarouf, ministre des Technologies de la communication et de l’économie numérique, confirme que 2019 sera l’année de la transformation numérique. L’accélération de l’achèvement des projets numériques étant l’un des dossiers les plus importants sur lequel le gouvernement travaille actuellement pour 2019.
La numérisation des services fournis aux citoyens
Par ailleurs, M. Maarouf a déclaré que la première réunion des travaux du Comité, tenue le 11 décembre 2018, a été consacrée à l’examen des cinq projets prioritaires de son ministère, à savoir :
- La création d’un identifiant national unique concernant la totalité de la population tunisienne y compris les personnes décédées.
- Le paiement électronique des impôts.
- La numérisation des demandes d’obtention et de disposition des permis de construire.
- La liaison de toutes les municipalités au réseau administratif intégré des collectivités locales.
- Il a également souligné que le gouvernement s’employait à réaliser un saut qualitatif supplémentaire dans la numérisation des services fournis aux citoyens au cours de l’année 2019 dans les domaines de l’administration, de l’université, de l’éducation et de la formation.
De plus, évoquant l’importance d’intégrer le monde digital dans le monde de la formation professionnelle, Saïda Ounissi, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, a déclaré que le programme du ministère pour 2019 visait à créer une plateforme de services de formation professionnelle flexible.
De son côté, Wala Turki, directrice générale du Centre national des technologies en Education, a annoncé que le ministère mettait actuellement en œuvre 15 nouveaux projets, dont un programme visant à relier toutes les écoles primaires à l’internet à haut débit et les établissements d’enseignement à l’intranet.
En outre, elle souligne que près de deux millions d’étudiants bénéficieront l’année prochaine du mécanisme d’inscription à distance, qui a été adopté pour la première fois cette année. De même que de la création de plateformes électroniques permettant aux enseignants de suivre les sessions de formation en l’absence de participation. « Tout comme il sera question de la numérisation de 250 000 documents au ministère de l’Éducation », conclut-elle.