Invité sur les ondes radiophoniques, Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, a souligné que le nombre des personnes concernées ayant déclaré leurs biens s’élève à 118 000.
« L’objectif de la loi n’est pas de collecter des données sur des personnes, mais d’inculquer la culture de la transparence », a-t-il dit.
Il ajoute : « D’ailleurs, nous garantissons la confidentialité des données personnelles. » Il a par la même occasion appelé les ministères de l’Industrie, de l’Éducation, de la Santé et des Transports à fournir une liste des personnes concernées par la déclaration de patrimoine, qui n’ont pas à ce jour accompli leur devoir.
Il a également souligné que tous les ministres et les secrétaires d’État ainsi que les membres du gouvernement, ainsi que le président et ses adjoints, ont déclaré leurs biens. Seuls six députés n’ont pas encore déclaré leurs biens.
Évoquant le nombre de dossiers transférés au ministère public, M. Tabib a souligné que le nombre s’élève à 245 dossiers soupçonnés de corruption dont 36% des dossiers sont liés aux administrations publiques (transactions et recrutements de complaisance).