Les autorités compétentes ont fixé la date du mois d’avril 2019 comme nouvelle date du démarrage de la production à la nouvelle mine de Meknassy (gouvernorat de Sidi Bouzid). Plusieurs jeunes chômeurs l’attendent impatiemment.
D’après le site du ministère de l’Industrie, le démarrage de l’activité du projet est prévu pour 2017, alors que les autorités de tutelle viennent d’annoncer une nouvelle date, à savoir avril 2019. Faut-il encore rappeler qu’il ne s’agit pas de la première fois où les autorités de tutelle avancent une nouvelle date. En effet, le retard persiste malgré le potentiel considérable de la mine en question, d’après un document officiel du ministère qui date de juin 2015.
Qu’on en juge : capacité de production 0,5 million de tonnes annuellement et capacité d’embauche : 400 personnes. De même, l’entrée en production de cette mine permettrait à la Tunisie d’augmenter la production de phosphate qui est l’un des fleurons de l’économie tunisienne après le tourisme. Si le sujet refait surface, c’est parce que les 164 admis au concours de recrutement des personnels pour cette mine ont protesté récemment, en organisant une marche pacifique de Sidi Bouzid à Tunis. Arrivés à Kairouan, les manifestants ont été agressés, ce qui les a empêchés de poursuivre le voyage vers Tunis.
La revendication principale des admis au concours n’est autre que l’entrée en production de la mine. En effet, les admis ont passé le concours en 2013. Les résultats préliminaires ont été annoncés en 2016, en 2017, ils ont signé des contrats pour travailler avec un promoteur (sous-traitance), en attendant la résolution des problèmes fonciers qui empêchent l’entrée en production de la mine. Depuis, les 164 admis au concours attendent toujours de pouvoir travailler.