Noureddine Taboubi, le secrétaire général de l’UGTT, réitère la prise de position de l’UGTT. Elle est défavorable à la privatisation des entreprises publiques. Et ce, lors d’un meeting avec les partisans de l’UGTT, hier 6 janvier. De même, il rappelle que le spectre de la grève générale du 17 janvier plane encore.
Dans le même sillage, il fait savoir que les entreprises publiques représentent un acquis majeur du peuple tunisien qu’il faut préserver. Par ailleurs, il indique que rien ne présage l’annulation de la grève de la fonction publique. Notons aussi que les négociations sont en cours entre la présidence du gouvernement et la centrale syndicale. Objectif : trouver un arrangement convenable pour éviter le scénario de la grève générale. Grève qui se tiendrait quelques jours après le huitième anniversaire de la révolution.
Sur un autre volet, N. Taboubi affirme que la présidence du gouvernement publiera prochainement un décret qui porte sur la titularisation des instituteurs suppléants d’une manière progressive.
Lors d’un meeting populaire tenu, hier 6 janvier à Béjà, le secrétaire général de la centrale syndicale confirme que l’UGTT demeure toujours anti travail précaire.
Pour rappel, les instituteurs et les enseignants suppléants travaillent dans des conditions indécentes. Ils ne bénéficient que de la moitié du salaire perçu par les enseignants titulaires. A cela s’ajoute qu’ils sont payés annuellement et ne perçoivent pas de salaires pendant les vacances estivales.