Invité sur les ondes radiophoniques, le secrétaire général de Machrou3 Tounes, Mohsen Marzouk, a dressé un état des lieux de la situation politique et de la crise que connaît Nidaa Tounes.
Il précise : « Le développement régional est la solution et cela ne peut pas en être autrement. »
Sur le volet de l’élection du président et des trois membres de l’ISIE qui peine à voir le jour, M. Marzouk a souligné : « Le fait de ne pas arriver à un consensus autour d’une seule personne prouve qu’ il y a un réel problème. A mon avis, le mieux serait de réduire le nombre de voix à 109 voix. Et là on met fin au déblocage existant. Et ce qui pose problème aujourd’hui, ce sont les textes de lois de la Constitution qui n’ont rien à voir avec la réalité. »
Quant à la décision d’adopter le seuil de 5% lors des prochaines élections législatives, lors de la commission du règlement intérieur de l’ARP, il a souligné : « Tous les arguments tiennent la route. Le seuil de 5% pourrait influencer sur la diversification des partis politiques à l’ARP. »
Et de poursuivre : « Mais pour créer l’équilibre entre le pouvoir exécutif et législatif, le futur chef du gouvernement devra constituer son équipe loin des tiraillements politiques. L’ARP devra ainsi demander des comptes au chef du gouvernement tous les six mois. »
Évoquant la grève générale du 17 janvier, Mohsen Marzouk a souligné : « Il est important que chaque partie fasse des compromis. »
Quant à la crise que connaît Nidaa Tounes, il conclut : « Le problème tourne autour d’Hafedh Caïd Essebsi. Aujourd’hui, le président Béji Caïd Essebsi est resté entre le marteau et l’enclume. Si cette relation n’a plus raison d’être sur le plan politique. De ce fait, la crise sera résolue en un quart d’heure. »