Les réformes socio-économiques peinent à se mettre en place huit ans après la révolution, regrette l’UTAP. Et ce, dans un communiqué publié, hier 14 janvier, à l’occasion du huitième anniversaire de la révolution tunisienne.
En effet, ce retard des réformes engendre la dégradation du pouvoir d’achat des Tunisiens et la dévaluation du dinar. Mais, il entraîne aussi le déficit de la balance commerciale, la hausse du chômage, le déséquilibre des caisses sociales. En plus de la propagation des phénomènes du crime et de la contrebande.
Ainsi, l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche met en garde contre toutes les formes de marginalisation de l’agriculture. Cette marginalisation du secteur agricole est une atteinte à la paix sociale et à la sécurité nationale, lance l’organisation. Par ailleurs, l’organisation agricole appelle le gouvernement à adopter un nouveau modèle de développement, dont l’agriculture est l’un des piliers. La méconnaissance de ce modèle représente une atteinte aux objectifs de la révolution et des attentes des Tunisiens pour un niveau de vie décent.
Enfin, évoquant, les négociations en cours entre le gouvernement tunisien et l’Union européenne concernant l’ALECA, l’organisation considère que les négociations ne sont ni équitables, ni d’égal à égal. Cela impactera négativement le secteur agricole et l’économie d’une manière générale, d’après l’UTAP.