La Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH) met en garde contre toute tentative de discréditer le droit syndical de l’UGTT à travers les réquisitions.
La LTDH souligne dans un communiqué, que la Constitution (art. 36) ainsi que toutes les conventions internationales garantissent le droit à la grève.
L’échec des négociations entre l’UGTT et le gouvernement
Rappelons que cela fait presque deux mois que le secrétaire général de l’UGTT, Nourredine Taboubi, et le chef du gouvernement avaient échoué à s’entendre sur les augmentations salariales dans la fonction publique.
Selon le chef du gouvernement Youssef Chahed, le constat de l’échec est clair. Il a déclaré récemment : « L’équilibre des finances publiques interdit de s’endetter davantage. »
« Cet argument est inadmissible », affirment les représentants de l’UGTT. Cela dit, indépendamment de l’augmentation salariale dans la fonction publique, diminuer l’inflation, améliorer le pouvoir d’achat des citoyens sont autant de slogans scandés lors de la grande manifestation du 17 janvier.
Huit ans après le 14 janvier, le climat social et économique dénote d’une désillusion partagée dans la population. En clair, avec la dépréciation du dinar, l’inflation en hausse (7.5%) le taux de chômage en hausse (15%), un endettement extérieur en hausse (71.5% PIB), l’horizon de demain semble obscur dans la mesure où les solutions tardent à venir.