La secrétaire générale du ministère portugais de l’Environnement, Alexandra Carvalho, et le secrétaire général du ministère des Affaires locales et de l’Environnement, Sofiène Abdeljawed ont signé un accord de coopération qui porte sur la mise en œuvre d’un programme portant sur l’éducation environnementale pour les élèves tunisiens. Le budget prévu pour ce projet est de l’ordre de 120 mille euros.
En effet, le programme en question vise une meilleure sensibilisation des élèves sur les enjeux environnementaux. Par ailleurs, le programme cible de mieux impliquer les jeunes générations dans la préservation de l’environnement.
L’accord en question fait suite au mémorandum d’entente signé en 2018. Il prévoit d’autres projets dans le domaine de l’environnement. Le coût global du projet est de l’ordre de 640 mille euros. Le ministre des Affaires locales et de l’environnement, Mokhtar Hammami, a affirmé lors d’une brève intervention que deux tiers du projet sont financés par le partenaire portugais et un seul tiers est financé par la Tunisie. Il a indiqué qu’il considère que les perspectives de cette coopération sont positives et fructueuses à la fois. De son côté, le secrétaire d’Etat à l’Environnement portugais s’est félicité pour cet accord. Il a affirmé que son pays ne manquera pas de fournir son expérience dans le domaine.
En quoi consiste le projet relatif à l’éducation environnementale ? Il s’agit de l’actualisation des programmes en matière de contenu en vue d’y inclure les nouvelles notions à l’instar des changements climatiques, conventions, les OGM et autres concepts. Cela sera rendu possible à travers plusieurs visites sur terrain avec un encadrement mixte assuré par des enseignants et spécialistes de l’environnement. Cela nécessite la formation de 54 formateurs du ministère de l’Education et animateurs formés pour le développement durable. Dans sa première phase, le projet cible 400 écoles.
Par ailleurs, le programme global prévoit un travail en commun avec l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged). Les perspectives de la coopération avec l’ANGED sont relatives à l’assistance du tri sélectif à la source des déchets ménagers, le développement des filières de valorisation des déchets ménagers ( valorisation de la matière et de l’énergie). De même, il sera question d’appui à la performance des filières de recyclage et de valorisation mises en place par le développement d’un système de traçabilité, de contrôle et monitoring ( déchets d’emballage ; huiles lubrifiantes usagées et filtre à huile) et renforcement de la capacité et de la formation.
Le partenariat cible aussi l’Office national de l’assainissement (ONAS). Il porte sur plusieurs volets. Il s’agit de l’élaboration d’une étude technico-économique pour le choix de la filière des eaux usées dans les petites villes. L’ONAS bénéficiera d’un appui technique et institutionnel ( mission d’expertises) pour assurer la transition des services de l’assainissement du central au local. De même, il sera question de la valorisation des eaux usées par un test sur maraîchage ( traitement tertiaire des eaux) pour réduire l’impact.