La dernière séance de négociations entre le ministère de l’Education et la Fédération générale de l’enseignement secondaire s’est soldée par un échec. Un échec inattendu, d’après le ministre de l’Education Hatem Ben Salem.
Suite à l’échec de la dernière séance de négociations, Hatem Ben Salem le ministre de l’Education a accordé une déclaration aux médias. Il avance que 15 minutes avant le début de la négociation, des éléments ont fait irruption au siège du ministère et certains voulaient entrer de force dans le bureau du ministre. Hatem Ben Salem déclare que malgré la pression, il a entamé la négociation. Et ce, afin de montrer que le ministère était bel et bien sérieux. D’ailleurs, la délégation ministérielle comptait 14 directeurs généraux, conduite par le ministre.
Le ministre indique qu’au début de la séance il a demandé que soit écrit noir sur blanc les revendications de la Fédération générale de l’enseignement secondaire et ce que le ministère a accordé. Le ministre constate que le syndicat « s’est comporté en dictateur et a commencé à dicter sa volonté ». Sur neuf revendications, le ministère a répondu favorablement à six revendications. D’après lui, les six revendications coûteront à l’Etat 64 millions de dinars.
Le ministère de l’Education s’insurge
Le ministre affirme que la Fédération revendique la retraite anticipée, la prime spécifique et la réparation des établissements éducatifs vétustes. D’après le ministre, le syndicat a refusé d’évoquer un autre sujet à part ces trois points. « Le syndicat a quitté les lieux, pourtant nous n’avons pas voulu la levée de la séance », précise le ministre. Et de s’interroger : « Ou est l’Etat ? Ou sont les parents d’élèves ? Comment en sommes nous-arrivés là ? Nous avons même octroyé à la fonction publique des promotions exceptionnelles pour les enseignants. »
Quant au secrétaire général de l’UGTT, il n’a pas assisté à la séance, malgré l’invitation regrette le ministre. Il s’agit d’un problème qui concerne les élèves, parents d’élèves et le ministère. « Plusieurs enseignants veulent regagner leur poste », lance-t-il.
Avant de prendre les décisions, le ministre va ouvrir des concertations avec la Présidence du gouvernement et contacter le bureau exécutif de l’UGTT.
Ainsi le ministère de l’Education ne sait plus à quel saint se vouer. Les syndicats et le ministère de l’Education ne savent plus quoi dire aux élèves et parents d’élèves…