Des femmes et des hommes qui viennent, et d’autres qui s’en vont dans une répartition désordonnée de chaises musicales, et un bal des vampires qui n’en finit plus…
Il faut rester à l’écart des campagnes médiatiques qui nous renvoient aux pratiques de l’ancien régime, nous enseigne le président d’Ennahdha Rached Ghannouchi sur fond d’affaire Mustapha Khedr et cette enquête sur le double assassinat des martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi que Montplaisir veut coûte que coûte enterrer…
Nous sommes attachés à ce que la vérité soit révélée, assure Al oustadh avec aplomb, comme pour nous rassurer…et voilà que c’est reparti pour un autre tour avec le compère d’hier, d’aujourd’hui, et de demain, ce cher BCE de tous les arrangements.
La tête de Youssef Chahed et les élections de 2019 en point de mire valent bien une messe.
Et pour cela, on peut toujours compter sur un Belaïd et un Brahmi. On n’est jamais mieux servi que par les morts.
« Ma ahla arroujouaa ilayhi » chantait la sublime Najet Essaghira sur des paroles de Nizar Qabbani. Alors, retour aux sources du consensus ?
14 janvier 2019, et cette question qui tue : pourquoi Ben Ali est-il finalement tombé ? Il faudrait peut-être poser la question aux gens du Hizb Ettahrir qui croient toujours aux vertus du califat, au nez et à la barbe des autorités qui continuent de fermer les yeux, et il ne faut pas trop chercher : Ridha Bel Haj et ses compagnons ne sont pas les seuls…
J’ai vraiment envie de me laisser aller et de voguer juste un tout petit peu pour évacuer le stress.
Pour une fois, je sais que cela ne peut pas durer ; juste parler de choses sans importance, de petits riens du quotidien ; c’est oublier que la réalité finit toujours par vous rattraper.
On n’a jamais dit que le RCD devait être une affaire classée, la preuve, on continue de s’arracher ses membres vaille que vaille, et ça plane pour tous.
A propos, on n’en a pas encore fini avec l’imposante bâtisse sise à l’avenue Mohamed V qui a abrité le siège du parti dissous et qui fait toujours polémique.
On dit même qu’il faudra plus de 4 milliards de nos millimes pour que le bâtiment retrouve un peu de sa superbe.
Dans le collimateur, l’ancien ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Mabrouk Korchid, et ce n’est pas fortuit…
Je n’aime pas vraiment cette solidarité de circonstance envers les populations des régions reculées du pays, qui monte et qui descend selon les caprices du temps.
Je n’aime pas non plus ces caravanes de la honte même si elles font du bien aux populations concernées.
J’espère que ça ira mieux demain à Kasserine et ailleurs dans ces antres du terrorisme où le sang continue de couler…