Après le concours du Bocuse d’Or qui s’est déroulé à Lyon les 29 et 30 janvier 2019, la Fédération tunisienne des arts culinaires a pris acte du chemin qu’il reste encore à parcourir » pour relever le pari de l’excellence. »
« Il faut commencer par le bas de l’échelle, c’est-à-dire prendre en main des cuisiniers en herbe et les coacher, orienter et guider vers le chemin de la perfection et de la distinction. », affirme-t-on à la FTAC
Rappelons que la Fédération tunisienne des arts culinaires, fondée en mai 2017, et régie par les dispositions de la loi n° 66-27 du 30 avril 1966 et la législation afférente aux fédérations professionnelles, vient de finir un marathon de consultations avec les professionnels du secteur élargi du tourisme.
Par ailleurs, le Chef Haykel Ben Zayda a mis l’accent sur l’importance de la mise en valeur de la gastronomie, qui est fondamentale pour la pérennité d’un tourisme de qualité et rentable. Un programme est en train de mijoter à petit feu, entre les différents intervenants, informe-t-il.
La gastronomie au centre des préoccupations
De ce fait, le ministère du Tourisme, l’Office national du tourisme tunisien, l’Agence de formation dans les métiers du tourisme, la FTAV, la FTH, la FTRT, les instituts, établissements et centres de formation culinaires se sont concertés sur le meilleur moyen d’encadrer les jeunes apprenants. Mais surtout établir les codes de la cuisine tunisienne.
Autrement dit, la Fédération tunisienne des arts culinaires doit faire face au traitement de tant de dossiers et aux enjeux qui s’imposent de jour en jour. En clair, le corps des cuisiniers et pâtissiers cherche la perfection. Ils sont nombreux à adopter l’idée de création d’un Ordre national. Celui-ci sera capable de sauvegarder les intérêts de la profession et de propulser encore plus un secteur en pleine effervescence.
Il n’y a pas mieux que de s’embarquer dans un voyage culinaire au cœur des saveurs du terroir.