Aujourd’hui a débuté à la Cité de la Culture le Salon Riyeda consacré à l’entrepreneuriat. Il a été inauguré par la ministre de la Formation professionnelle et de l’emploi Saïda Ounissi. Pendant trois jours, entrepreneurs, incubateurs, accompagnateurs et chefs d’entreprise vont se rencontrer.
Lors de l’inauguration de Riyeda, Saida Ounissi a déclaré que les salons de ce genre sont très importants puisqu’ils offrent l’opportunité aux jeunes entrepreneurs de se rencontrer. De même, leur seront présentés les différents moyens de promotion de l’initiative privée et les possibilités de financement mises à leur disposition.
C’est la troisième édition à laquelle le ministère de l’Emploi participe, ajoute la ministre. « Notre présence sur le terrain est plus efficace et sera l’occasion de rencontrer les étudiants qui seront prochainement de futurs entrepreneurs. Nous nous attendons à des idées de projets de leur part ». Et d’ajouter : « Le salon Riyeda permet aussi la promotion de la culture d’entreprise et sa diffusion. Il faut que tous les jeunes dans notre pays puissent avoir accès à cette culture. Dans ce cadre, nous avons lancé deux programmes : Takeoff qui est un programme de financement destiné aux jeunes; et l’autre Edupreneuriat que nous sommes en train de préparer avec le ministère de l’Education. Il est nécessaire aussi d’associer la formation professionnelle d’un côté et l’entrepreneuriat de l’autre. »
Saïda Ounissi mise sur l’entrepreneuriat
L’année 2019 sera pour Madame la ministre » l’année du leadership et de l’initiative privée. D’ailleurs, le budget de notre ministère a augmenté de 33% et le Fonds pour l’emploi bénéficie d’une enveloppe de 450 millions de dinars. Une grande partie de ce montant sera réservée au financement des petits projets par la BTS et les autres institutions financières ».
Madame Ounissi poursuit : « Aujourd’hui, la tendance est d’avoir des projets clés en main. C’est-à-dire que nous offrons le financement, mais aussi l’accompagnement avant et après le lancement du projet. C’est nouveau ».
« C’est l’émergence d’un nouveau type de gouvernance qui englobe tous les établissements et les professionnels impliqués dans la promotion des établissements privés. Nous sommes en train de construire une nouvelle vision du travail et de l’emploi. »
« Concernant le projet de loi sur l’autoentrepreneuriat, ce nouveau statut va offrir une nouvelle possibilité d’entrepreneuriat aux jeunes. En tant qu’autoentrepreneur la création de la société sera facilitée, avec la possibilité de bénéficier d’une couverture sociale contre une cotisation adaptée aux petites entreprises ».
« Cette loi est prête et va être présentée au Conseil des ministres au mois de mars », informe Mme Ounissi. « La fiscalité actuelle ne permettant pas la pérennité de ce type de projet », conclut-elle.