Cinq accords ont été signés dans la journée du jeudi 14 février 2019 à Paris.
Il s’agit tout d’abord de deux conventions de prêt d’un montant total de 103,3 millions d’euros pour soutenir le secteur de la santé en Tunisie. Ces conventions visent à améliorer l’accès aux soins des habitants de la région de Sidi Bouzid (76 millions d’euros). Mais elles sont aussi un appui au déploiement de la e-santé en Tunisie ; leur coût s’élève à 27,3 millions d’euros.
En clair, il s’agit d’améliorer l’accès à des services de santé de qualité pour les habitants de la région de Sidi Bouzid. Ces conventions sont signées, pour la partie tunisienne, par Zied Laadhari, ministre du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale, et pour la partie française par Remy Rioux, Directeur Général de l’Agence française de développement.
Ce projet déployé bénéficiera également d’investissements d’efficacité énergétique grâce à une subvention de l’Union européenne d’1 million d’euros.
Par ailleurs, des actions de renforcement de l’accès aux soins de proximité seront mises à niveau. Notamment des structures de santé primaire à Regueb et à Meknassi.
Et ce, afin de développer la santé numérique (télémédecine), pour accroître la qualité et l’efficience du système de santé.
Quant aux trois autres accords bilatéraux, ils comprennent les transports, l’appui au développement des territoires et à la santé, ainsi que la mise en œuvre du projet phare de l’Université franco-tunisienne pour l’Afrique et la Méditerranée (UFTAM).
Ainsi, un protocole d’accord entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique du Gouvernement de la République tunisienne et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation du Gouvernement de la République française sur l’Université franco-tunisienne pour l’Afrique et la Méditerranée a été signé, par Slim Khalbous, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, côté tunisien et Mme Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, côté français.
L’exonération des hausses des frais d’inscription pour les étudiants tunisiens
A cette occasion, Slim Khalbous a souligné l’exonération des hausses des frais d’inscription pour les étudiants tunisiens. Il précise en effet : « Tous les doctorats seront exemptés et on bénéficie de 300 à 400 exonérations en licence et 400 en masters. Sans compter les exonérations à l’échelle des universités. Par ailleurs, tous ceux qui sont déjà inscrits seront aussi exonérés. »
Et enfin, le souci est d’assurer la continuité dans la bonne mise en œuvre des projets de développement financés par la conversion de dettes. Un avenant à la convention optant vers la mise en œuvre de la conversion de dettes a été signé, par Khemaies Jhinaoui, ministre des Affaires étrangères et Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.
Cet avenant permet d’acter le transfert de la gestion des projets issus de la conversion de dettes à l’Agence française de développement.