Le volume des échanges entre les pays du Maghreb ne dépasse pas les 3%; soit le taux le plus faible à l’échelle africaine et mondiale, affirme le Secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), Taïeb Baccouche.
Il intervenait dans le cadre de l’ouverture d’un colloque sur le thème « Trente ans après la création de l’Union du Maghreb : défis et opportunités », au Maroc. Taïeb Baccouche affirme que la réalisation de l’intégration maghrébine débouchera annuellement sur des centaines de milliers d’emplois pour les jeunes maghrébins. Et, il regrette les répercussions négatives du non-Maghreb sur la région.
Cependant, sur un autre volet, il indique que la société civile a son rôle à jouer. Celui d’exercer une pression sur les décideurs maghrébins pour la concrétisation du Grand Maghreb.
En effet, pour lui, les pays maghrébins n’ont pas su exploiter les atouts en commun, à l’instar du capital humain et des richesses naturelles.
En conclusion, Taieb Baccouche a fait savoir que les pays maghrébins doivent se mobiliser pour la concrétisation de ce rêve, à l’occasion de la célébration de l’année du 30ème anniversaire de l’UMA.