Réviser le seuil électoral pour le faire passer de 3% à 5%, c’est ce qui se discute à l’ARP depuis hier. À l’heure actuelle, les questions se bousculent, les réponses définitives tardent. D’ailleurs, les députés n’arrivent pas à se mettre d’accord. Qu’en pense Al Massar ?
En effet, Faouzi Charfi, un des dirigeants du parti Al Massar, estime que changer les règles du jeu actuellement, à sept mois des élections, n’est pas faisable.
D’ailleurs, il précise : « On aurait accepté le changement du seuil électoral en début de législature, mais non en fin de mandat. Car s’il est important de donner un exemple d’éthique, il s’agit également d’une question de principe. »
Il conclut : « Il faut changer toute la loi électorale et pas seulement le seuil : le mode de scrutin, le découpage électoral et peut-être un seuil à définir. Tout cela nécessite une large discussion que nous pourrions entamer au début de la prochaine législature. Mais pas à sa fin, pour « éliminer » les voix gênantes. »
Un deuxième round de consensus autour de l’amendement de la loi électorale se tient maintenant à l’@ARPtn.
Vous pouvez suivre le Live Streaming de la réunion via ce lien : https://t.co/DAAoSKkWMk
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— AlBawsala (@AlBawsalaTN) 20 février 2019