Des milliers de personnes se sont rassemblées dans la matinée du vendredi à Annaba, en Algérie, pour dire non au 5 ème mandat du président algérien Bouteflika.
L’annonce de la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à la présidentielle du 18 avril a soulevé un tollé parmi la population. « Non au 5ème mandat! Non au régime actuel « , ont scandé les manifestants.
Les manifestations sont partout à Alger, comme à Sétif, Béjaia, Ouargla, Oum El Bouaghi, Tiaret, relève le journal algérien El Watan. Pour une grande partie de la population, la journée du vendredi 22 février est considérée comme historique.
Les manifestations sont surtout pacifiques, relève le site TSA (Tout sur l’Algérie). Il en va de même pour l’agence de presse algérienne ayant souligné que les rassemblements ont pour objectif de soutenir les revendications.
Les Algériens ont choisi de prendre leur destin en main. Toujours selon certains médias, les rassemblements ont commencé après la prière du vendredi. Les manifestants ont tenté de briser le blocus sécuritaire pour rejoindre le palais présidentiel.
Depuis 2001, toute manifestation est interdite en Algérie
Les manifestations sont interdites à Alger depuis 2001. Voilà que depuis hier, les choses ont changé.
La question est de savoir si c’est un remake du Printemps Arabe soutenu par les Occidentaux, ou non. Serait-ce les prémices d’un retour des islamistes comme ce qu’a connu la Tunisie en 2011? Ou simplement s’agit-il d’une mobilisation spontanée sans un agenda étranger ?
Rappelons que l’Algérie est la 3ème réserve mondiale en termes de ressources naturelles. C’est un potentiel formidable et facilement exploitable. Donc cela attire les convoitises des uns et des autres.