Ce lundi 25 février s’ouvre à Genève la session annuelle du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU. La Tunisie participe à l’ouverture de cette quarantième session qui doit durer jusqu’au 22 mars.
Lors de son discours pour l’ouverture, le chef de l’Etat Béji Caïd Essebsi met l’accent sur l’importance de l’égalité homme-femme. Il rappelle l’initiative de la présidence de la République pour l’égalité devant l’héritage. Il souligne que cette égalité ne va pas à l’encontre de l’islam. Il s’agit, selon lui, d’un un tournant dans l’histoire de la Tunisie moderne.
Cette initiative s’inscrit dans la même lignée des acquis de la Tunisie, ce qui fait d’elle l’exception tunisienne. « Nous voulons que cette initiative montre la voie d’une révolution sociétale pour la Tunisie. D’ailleurs, il n’y a pas de démocratie sans la femme ».
Il a ajouté, dans une allocution prononcée lors du débat de haut niveau du Conseil des droits de l’homme, que le projet de loi a été soumis en novembre 2018 à l’Assemblée des représentants du peuple selon les dispositions de la Constitution.
De ce fait, il a mis l’accent sur l’importance du rôle que peut jouer la femme. Il rappelle entre autres que bon nombre des diplômés sont des femmes, il en est de même pour les femmes médecins …
Évoquant la récupération des biens spoliés, il estime que cela relève de la responsabilité gouvernementale, tout en ajoutant : « Il s’agit d’une décision politique ».
Et de conclure: « La Tunisie est engagée à poursuivre le processus démocratique. Lequel processus doit être en évolution avec le développement économique, qui est encore en retard pour le cas de la Tunisie ».