Au programme : le congrès du Courant Démocrate et la situation politique. Invité sur les ondes radiophoniques, Mohamed Larbi Jelassi, chargé de la communication du parti Courant démocrate, dresse un état des lieux.
Il annonce que leur congrès se tiendra les 19, 20 et 21 avril. Il précise dans ce contexte : « C’est notre 2ème congrès national. A travers lui, nous appellerons à renouveler les instances du parti. La société civile le supervisera. L’objectif est de mettre en place des structures des instances légitimes. »
Puis, il évoque la neutralité des sondages, dans lesquels à chaque fois le parti Attayar se retrouve en 3ème position. A ce propos, il souligne : « Nous n’en tenons pas compte. D’ailleurs, nous avons aussi proposé un projet de loi relatif aux sondages. »
Et de poursuivre : « D’ailleurs, on s’est interdit de les commenter ou de bâtir sur des suppositions du moment que le secteur n’est pas encore réglementé. »
Mohamed Larbi Jelassi : « Nous pouvons être une alternative »
En ce qui concerne leur participation aux prochaines élections, « nous pouvons être une alternative », dit-il. Et d’ajouter : « C’est aux électeurs de choisir, s’ils veulent un remake avec un parti Ennahdha qui n’a pas à ce jour assumé sa responsabilité. Et un pseudo parti Nidaa Tounes qui s’est éclaté en cinq partis. »
Et de poursuivre : « En clair, en 2023, il ne faut plus resservir une fois de plus la soupe de l’Etat moderniste via le vote utile. »
Selon lui, les citoyens ont besoin d’un parti qui gouverne. M. Jelassi conclut : « On travaille pour être les premiers à gouverner. D’ailleurs, on a évité au pays quatre ou cinq projets de loi non constitutionnels pour blanchir ceux qui ont financé Nidaa Tounes. Alors évitons au pays d’être gouverné par des incapables. Car ce qui a fragilisé le pays c’est l’exécutif qui a pris le dessus sur le législatif. »