Les citoyens marocains formaient le plus grand groupe de nouveaux citoyens d’un État membre de l’UE dont ils étaient résidents en 2017.
67 900 Marocains devenus nouveaux citoyens d’un Etat membre de l’UE dont 83% ont acquis la nationalité italienne, espagnole ou française.
Les citoyens de l’Albanie (58 900 personnes, dont 97% ont acquis la nationalité grecque ou italienne), de l’Inde (31 600 personnes, dont plus de 53% ont acquis la nationalité britannique) arrivent respectivement en deuxième et troisième position. Ensuite, en 4ème position, 29 900 Turcs, dont plus de la moitié a acquis la nationalité allemande.
Ensemble, Marocains, Albanais, Indiens, Turcs, Roumains, Pakistanais, Polonais et les Brésiliens représentaient un tiers environ (34%) du nombre total de personnes ayant acquis la nationalité d’un État membre de l’UE en 2017.
Les Roumains, les Polonais et les Britanniques (15 000) constituaient les trois plus grands groupes de citoyens de l’UE ayant obtenu la nationalité d’un autre État membre.
En 2017, quelque 825 000 personnes ont acquis la nationalité d’un État membre de l’Union européenne (UE), un chiffre en baisse par rapport à 2016 (où il s’établissait à 995 000) et à 2015 (841 000). Si, parmi les personnes devenues citoyens de l’un des États membres de l’UE en 2017, 17% étaient auparavant citoyens d’un autre État membre de l’UE, la majorité est composé de ressortissants de pays tiers ou des apatrides.
Le nombre des Britanniques devenus citoyens a plus que doublé en 2017
La moitié des États membres a octroyé la nationalité à plus de personnes en 2017 qu’en 2016. Les hausses relatives les plus importantes ont été observées en Roumanie (de 4 527 personnes en 2016 à 6 804 personnes en 2017, soit +50%), au Luxembourg, ainsi qu’en Slovaquie, Malte et en Finlande.
Le nombre de naturalisations octroyées a chuté dans l’autre moitié des États membres en 2017, la plus forte baisse par rapport à 2016 ayant été enregistrée en Croatie (de 3 973 à 688 personnes, soit -83%), suivie de l’Espagne (de 150 944 à 66 498, soit -56%), du Danemark (de 15 028 à 7 272, soit -52%) et de l’Estonie
(de 1 780 à 880, soit -51%).
L’examen des nationalités antérieures pour lesquelles au moins 100 personnes ont acquis la citoyenneté d’un État membre de l’UE en 2017 révèle que la plus grande augmentation relative par rapport à 2016 concerne les citoyens du Royaume-Uni (dont le nombre est passé de 6 555 personnes en 2016 à 14 911 en 2017, soit +127%), du Luxembourg, de Malte, de l’Arabie saoudite et de la France.
Taux de naturalisation le plus élevé en Suède et en Roumanie
Le taux de naturalisation est le rapport entre le nombre de personnes ayant acquis la nationalité d’un pays au cours d’une année et le stock de résidents étrangers dans le même pays au début de l’année. En 2017, le taux de naturalisations le plus élevé a été enregistré en Suède (8,2 octrois de nationalité pour 100 résidents étrangers.