Mehdi Jomâa, président du parti Al Badil Ettounsi, a souligné, lors d’un meeting à Sidi Bouzid, dans la journée du dimanche 17 mars, l’importance de développer l’agriculture.
Il déclare dans ce contexte: « Le tissu industriel et les industries de transformations doivent être renforcés. D’où la nécessité de trouver des solutions afin de réduire le chômage des jeunes ».
Selon lui, il est plus important de renforcer les mécanismes de la formation et d’encadrement selon les caractéristiques du développement de la région.
Mehdi Jomâa: « Il faut que Sidi Bouzid devienne la locomotive du développement agricole »
Il ajoute: » Il faut que Sidi Bouzid devienne la locomotive du développement agricole de la région tout en tenant l’Etat pour responsable du retard dans le processus de développement de la région et du retard pris pour répondre aux revendications sociales. »
Il a rappelé que la région a montré durant toutes les étapes historiques de la Tunisie son patriotisme et son action déterminante pour sauvegarder le projet démocratique.
Evoquant la situation sociale et économique du pays, Mehdi Jomaa a mis l’accent sur l’importance des grandes réformes et proposer une nouvelle alternative au système actuel porteur d’un projet de sauvetage et de réformes et de reconstruction.
Mehdi Jomaa a lancé l’appel de la dernière chance aux différentes forces politiques modernistes et progressistes. Ces derniers doivent plaider pour le développement et la réforme et former un front électoral unifié. Ce qui constitue une alternative au fractionnement actuel tout en responsabilisant tous les acteurs politiques.
Quant à la dégradation sociale et économique, Mehdi Jomaa a affirmé que la Tunisie a besoin d’un nouveau contrat national qui prenne en compte les dimensions économiques et les revendications sociales et qui préserve les droits et libertés ainsi que les acquis de l’Etat moderne démocratique.
Enfin, Mehdi Jomaa a incité l’Etat à apaiser le climat politique dans le but d’organiser des élections qui ne pourront être libres et transparentes si et seulement si on garantit la neutralité de l’administration, l’indépendance des médias et la non instrumentalisation de l’appareil de l’Etat à des fins politiques ou personnelles.