La trisomie 21 ne se limite pas simplement à une maladie. Mais il s’agit d’une cause fortement défendue à travers le monde. Une journée mondiale lui est consacrée tous les 21 mars de chaque année; pour la célébrer et surtout corriger de nombreuses idées erronées à son sujet.
A l’occasion de ce rendez-vous annuel, l’Association Tunisienne des Personnes Porteuses de la Trisomie 21 (ATPPT21) organise, en collaboration avec la Cité des Sciences de Tunis, une journée scientifique et éducative qui se tiendra sur le thème « Trisomie et alors ! »
Parce que le sujet est vaste, cette journée abordera bon nombre de thèmes : « Trisomique 21, et alors ! » ( Dr Lilia Kraoua, Professeur Agrégée du Service des Maladies Congénitales et Héréditaires / Hôpital Charles Nicolle, Tunis); « Nouvelle approche de la Trisomie » (Madame Safia Mrabet); « Guidance parentale » (Madame Rachida Hriga psychologue de l’Association).
Ces interventions seront suivies d’un spectacle présenté par les jeunes de l’association, et d’un atelier scientifique sur le thème « Caryotype et anomalies chromosomiques ».
Pour fédérer le public autour de cette cause et joindre l’utile à l’agréable, une course à pied d’1 km a été organisée le dimanche 17 mars à la Marsa. Il s’agit d’un échauffement en attendant le grand jour !
Réticence des employeurs !
L’ATPPT21 se bat sur un autre volet, celui l’insertion professionnelle. Car en effet, malgré les compétences professionnelles qu’elles sont capables d’acquérir, les personnes porteuses de Trisomie 21 se heurtent à la réticence des employeurs.
Pourtant, la loi garantit le droit à l’emploi. Mais les préjugés restent si forts que ce droit fondamental est sans cesse bafoué.
Certains ne se sont pas laissés découragés et ont pris l’initiative d’être leurs propres employeurs.
Faisant de leurs parcours de véritables success stories, ils sont en effet de plus en plus nombreux à percer dans le monde de l’entreprise à travers le monde. Le succès de John Cronin de Long Island aux États-Unis, à la tête d’une entreprise qui génère plus d’un million de dollars de chiffre d’affaires, ou de Chris González restaurateur à Porto Rico, montre bien qu’en dépit de tous les obstacles, la volonté finit toujours par l’emporter. Dans ce cas et devant de telles prouesses, peut-on réellement parler d’handicap ?