Les défis du développement social, l’amélioration des conditions de vie et la réponse aux ambitions des jeunes arabes sont tributaires d’une croissance annuelle minimale de 6%. Tels sont les propos du ministre du Commerce, Omar Béhi. Et ce, à la réunion ministérielle du Conseil économique et social relevant du conseil de la Ligue arabe; au cours du 30e Sommet arabe.
A cet égard, M. Béhi affirme qu’il faut diversifier les économies arabes, accroître les échanges commerciaux et les investissements. Il faut, également, impulser le partenariat dans la région et valoriser les opportunités de la complémentarité entre les pays arabes.
En outre, il recommande de tracer une feuille de route économique commune, de détenir le savoir et de tirer profit des outils de la science et de la modernité.
Pour relever ces défis, M. Béhi estime qu’il faut intensifier les efforts de toutes les parties concernées. Et ce, afin de concrétiser les différents projets dans les pays arabes.
Omar Béhi : pour l’installation de la grande zone arabe de libre-échange
D’autre part, le ministre précise qu’il importe de concrétiser la complémentarité économique dans les pays arabes. Ainsi que de parachever l’installation de la grande zone arabe de libre-échange.
Il a, en effet, mis l’accent sur la question des règles d’origine qui doivent contribuer à l’impulsion de la complémentarité productive arabe, à la réalisation de l’autosuffisance dans plusieurs produits, à la création de chaînes de valeur arabes et à la suppression des entraves à l’afflux des échanges inter-arabes. S’ajoutent à cela la réalisation des projets et des programmes communs et la concrétisation des plans exécutifs. Tels que recommandés par les sommets arabes ordinaires ou de développement.
Et d’ajouter que la croissance et le bien-être escomptés ne se réalisent qu’avec l’investissement dans les compétences humaines. Tout en tenant compte de la corrélation entre les dimensions économique et sociale qui représentent la pierre angulaire du développement des sociétés arabes.
Au final, Omar Béhi précise que la Tunisie œuvre à concrétiser les recommandations des sommets arabes précédents, s’ajoutant aux décisions du sommet actuel. Et ce, en collaboration avec les pays arabes, le secrétariat général de la Ligue arabe et ses institutions.