En tout, ce sont 26 mesures d’urgence qui ont été prises lors du conseil des ministres.
En effet, le gouvernement s’est penché sur le secteur en souffrance de la santé. Il a donc été décidé notamment :
- D’accorder une allocation de 100 MD au Fonds d’appui à la santé publique;
- D’octroyer 107 MD pour l’achat d’équipements médicaux dans les établissements de santé;
- De régler les arriérés des hôpitaux publics auprès de la pharmacie centrale dont la valeur atteint 200 MD. De ce fait, L’Etat s’engage à payer 13,5 MD. Ainsi qu’à doubler la capacité de l’approvisionnement en médicaments à partir du mois d’avril;
- De débloquer 80 MD dans le but de digitaliser le secteur de la santé et d’améliorer les prestations offertes aux citoyens;
- D’allouer 32 MD afin de réaménager les salles blanches et la mise en place du système de ventilation dans les hôpitaux.
Par ailleurs, d’autres mesures sont lancées, à l’instar du projet « médecine à distance » dont le coup d’envoi aura lieu dans certains hôpitaux, tel l’Hôpital La Rabta, le Centre de Traumatologie et des Grands Brûlés de Ben Arous; et jusqu’à l’ensemble des hôpitaux par la suite.
De plus, 12 hôpitaux publics travailleront avec le système de gestion des rendez-vous en ligne, implanté à partir du mois d’avril. Tout comme il est question de mettre en place une infrastructure informatisée. Elle sera disponible dans 600 centres de santé, afin d’améliorer les services offerts aux patients.
De plus, et au titre de l’année en cours, le remplacement du personnel partant des services prioritaires et l’ouverture de nouveaux services médicaux conduiront au recrutement additionnel de 2000 personnes.
Enfin, le conseil des ministres confirme son engagement à lutter contre la corruption. Et cela passe par l’examen des finances de l’administration jusque dans les directions régionales de la santé.