Que faut-il attendre du Sommet arabe ? Peut-on mettre fin au chaos régnant dans la région arabe ? Qu’apportent les travaux du 30e Sommet arabe organisé à Tunis ?
Le discours du président de la République Béji Caïd Essebsi s’est voulu fédérateur. Il met l’accent sur la nécessité pour la région de sortir des crises qui la traversent. Et ce, afin d’éviter tout risque de déstabilisation.
Ainsi, il souligne l’engagement de la Tunisie à faire de cette 30e session du Sommet arabe une nouvelle étape de la solidarité arabe. Avec comme fer de lance pour toute la région la défense de la cause palestinienne.
A l’issue du sommet, les principales recommandations sont les suivantes :
- Réunir les efforts pour que la cause palestinienne soit une priorité sur le devant de la scène internationale;
- Surmonter les différends entre les Etats arabes et prendre des initiatives communes;
- Refuser toute ingérence étrangère dans les affaires des pays arabes;
- Mettre en place un Etat palestinien indépendant et souverain pour assurer la sécurité dans la région MENA;
- Résoudre impérativement, rapidement et diplomatiquement la crise libyenne qui met en péril toute la région, en promouvant la démarche tuniso-algéro-égyptienne;
- Tenter d’obtenir une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies, pour le cas de la Syrie, condamnant la décision du président américain Donald Trump de reconnaître la souveraineté israélienne sur Golan;
- Trouver une solution au Yémen.