Invité sur les ondes radiophoniques, Taïeb Baccouche, secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), déclare qu’il ne briguera pas un second mandat. Et qu’il se consacrera uniquement à la politique en Tunisie.
Ainsi, il souligne : « Il est plus que nécessaire de sauver la Tunisie. Aujourd’hui, le pays est en face d’un grand danger. »
Puis, interrogé sur son échec à la tête du ministère de l’Education et de celui des Affaires étrangères, M. Baccouche répond qu’il ne regrette aucune des décisions prises durant cette période.
Ensuite, à la question de savoir ce qu’il aurait fait s’il avait occupé le poste de chef du gouvernement, l’ancien secrétaire général de Nidaa Tounes a indiqué que de nombreuses choses auraient pu être mises en place, à commencer par l’application de la loi.
Quant à la révision de la Constitution, M. Baccouche est en faveur de sa révision.
Enfin, il ajoute que la mise en place d’une Assemblée nationale constituante n’aurait pas dû avoir lieu. Il souligne : « On pouvait facilement organiser des élections législatives et la présidentielle en se référant à la Constitution de 1959 avec quelques amendements. Mais plus encore, entreprendre des réformes sur l’ancienne constitution. Aujourd’hui, il est nécessaire de réviser la Constitution de 2014. »