Au programme : la situation socio-économique et le rôle du parti au sein du paysage politique. Tels sont les mots d’ordre de la réunion du comité central du parti Machrou3 Tounes, tenue le dimanche 14 avril, à Nabeul. En marge de cette réunion, Mohsen Marzouk vient d’être élu président du parti Machrou3 Tounes.
Watfa Belaïd, présidente du comité central, a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com : « Nous avons procédé à un amendement du règlement intérieur selon lequel nous avons décidé de créer un nouveau poste, à savoir celui de président du parti. De ce fait, le mandat de secrétaire général de Mohsen Marzouk a été transformé en présidence du parti. »
Rappelons qu’en mai 2016, le congrès constitutif avait élu Mohsen Marzouk en qualité de nouveau secrétaire général, pour un mandat de cinq ans. Avec le nouveau règlement, il désignera à son tour un des membres du bureau politique pour le poste de secrétaire général. Le choix par le président du secrétaire général sera soumis au vote lors de la prochaine réunion du bureau politique. Le mandat du secrétaire général est de 5 ans.
Au-delà de cette désignation, certaines coalitions s’affirment de plus en plus, comme la possibilité de créer un front avec Tahya Tounes et Al Moubadra.
Interrogée sur cette initiative, Mme Belaïd ne l’a pas niée. D’ailleurs, elle précise : « Nous sommes en train de discuter pour étudier les différentes possibilités, mais aussi des détails sur lesquels il est important de mettre les points sur les i ».
Elle conclut : » Notre objectif est clair, à savoir avoir des coalitions durables pour qu’il n’y ait plus droit à l’erreur. Car nous voulons bâtir du solide, dans la transparence la plus totale et ne négliger aucun détail. »
Il est à noter que le comité central a mis l’accent sur l’importance du processus électoral en formant un comité national supérieur pour les élections et des comités régionaux.
Enfin, concernant le programme socioéconomique, les membres du comité ont insisté à ce qu’il y ait des solutions permettant de faire face au coût de la vie élevé, à la dégradation du pouvoir d’achat, à l’amélioration des services d’éducation et de santé et à l’amélioration du climat des affaires.