Le CEPEX et la GIZ ont lancé, hier, trois nouveaux consortiums d’exportation ciblant les marchés subsahariens.
Ces consortiums favoriseront l’émergence d’une offre forte, globale et impactante répondant efficacement aux opportunités identifiées sur les marchés ciblés. Il s’agit notamment du Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo (RDC), le Kenya et le Nigéria.
Ainsi, la création des consortiums s’inscrit dans le cadre des activités du projet PEMA. Ce projet est initié sous le mandat du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement et mis en œuvre par la GIZ en coopération avec le ministère du Commerce Tunisien et le CEPEX. L’objectif est de renforcer et de pérenniser les activités d’export des entreprises tunisiennes vers les pays d’Afrique subsaharienne.
Le PEMA vise à améliorer l’offre des réseaux publics-privés de promotion des exportations. Il vise à renforcer les capacités des groupements d’exportation sectoriels. Il vise, également, à favoriser l’émergence de partenariats tuniso-allemands gagnant-gagnant.
La 2ème édition du Forum Economique Africain se tiendra en septembre 2019 à Tunis
A l’occasion du lancement de ces consortiums, Omar Behi, ministre du Commerce, a réaffirmé l’importance de saisir les opportunités qu’offrent les marchés subsahariens et accroître les exportations vers l’Afrique subsaharienne. Cette dernière qui, selon ses dires, ne représentent aujourd’hui que 2,7% du total des exportations de la Tunisie.
Il a aussi annoncé l’organisation de la 2ème édition du Forum Economique Africain à Tunis, en septembre 2019. Ce qui renforce l’engagement de la Tunisie pour une plus importante intégration intra-africaine.
Au final, le ministre a félicité l’approche des entreprises de se fédérer au sein de ces consortiums. Et il a souligné que « de nos jours, il est devenu impératif pour les PME de coopérer les unes avec les autres. Et ce, afin d’atteindre une taille critique leur permettant de soumissionner aux appels d’offres internationaux, de disposer d’un interlocuteur unique et de proposer une solution intégrée de bout en bout de la chaîne de valeur».