Les problèmes liés à l’application des augmentations salariales dans les secteurs administrés ne doivent pas se transformer en chantage. Cette déclaration du ministre des Affaires sociales Mohamed Trabelsi interpelle l’UTICA. La centrale patronale ne manque pas de répondre.
L’UTICA a répondu aux accusations du ministre, parues sur les colonnes d’un quotidien arabophone. Le président de l’UTICA, Samir Majoul, s’est indigné de cette accusation, devenu récurrente d’après lui. Samir Majoul affirme également que les différents ministères accusent les Chambres syndicales de l’UTICA d’exagération et de revendications excessives.
La pomme de discorde concerne les secteurs administrés que la Caisse générale de compensation régit. L’administration fixe les marges bénéficiaires de ces secteurs. Cette situation entrave leur marge de manœuvre face à chaque augmentation salariale et à chaque nouvelle charge.
La situation est devenue compliquée à cause de la dépréciation du dinar, le déséquilibre des finances publiques, l’augmentation du TMM, les augmentations salariales et la hausse des prix de l’énergie. Tous ces facteurs mettent en péril le système de production, affirme la même source.
Le Président de l’UTICA a appelé le ministre des Affaires sociales Mohamed Trabelsi à être neutre pour assumer son rôle de président du Conseil du dialogue social, car il doit en assurer la réussite. Il affirme également que le rôle du ministre des Affaires sociales est d’assurer la coordination entre les trois partenaires sociaux. La paix sociale se fait à travers la pérennité des entreprises et des augmentations salariales proportionnelles à la production, conclut-il.