L’activité des exportateurs a enregistré une baisse de 3% au cours du premier trimestre de 2019, d’après Taoufik Mlayeh , président de la Chambre syndicale des sociétés de commerce international relevant de l’UTICA.
Intervenant dans le cadre du Forum économique « L’adhésion de la Tunisie au COMESA : défis et opportunités pour les entreprises tunisiennes et étrangères installées en Tunisie », aujourd’hui 30 avril, il a affirmé qu’il ne suffit pas de ratifier la convention relative à l’adhésion de la Tunisie au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA). Il affirme qu’il faut prendre des mesures d’accompagnement.
En effet, la situation actuelle du port de Radès n’est pas adéquate avec le nouveau contexte. Taoufik Mlayeh a pointé du doigt la situation du port de Radès en la taxant d’inacceptable et d’inadmissible. Pour lui, il est inconcevable que les bateaux des exportateurs demeurent en rade pendant plus de 20 voire 25 jours. Cette situation engendre des pertes pour les exportateurs, déplore-t-il. « Actuellement, il existe dix navires en rade au port de Radès », lance-t-il.
Taoufik Mlayeh pointe du doigt le chantier du transport maritime
Par ailleurs, M. Mlayeh a fait savoir que la centrale patronale a interpellé les autorités de tutelle à maintes reprises sur ce sujet. Par ailleurs, notre interlocuteur a fait savoir que l’UTICA revendique l’adhésion de la Tunisie au COMESA depuis 10 ans. Et, il a espéré que la Tunisie intègre l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
En effet, le président de la Chambre syndicale des sociétés de commerce international a souligné l’importance du déblocage de cette situation. Sur un autre volet, il a regretté l’absence d’une ligne maritime qui relie plusieurs capitales africaines. Cette démarche est une mesure qui faciliterait le transport de la marchandise.
D’ailleurs, Taoufik Mlayeh a fait savoir que les exportateurs attendent depuis un an et demi la mise en place d’une ligne maritime reliant les ports de Tunisie, Sénégal, Côte-d’ivoire et Ghana en 45 jours, pour le commerce et le transport.