L’UNESCO organise une conférence mondiale, du 1er au 3 mai à Addis-Abeba (Ethiopie), sur le thème des : « Médias pour la démocratie : le journalisme et les élections en période de désinformation ». L’occasion de se demander où en sont les droits des journalistes tunisiens, huit après la révolution. Disposent-ils de la liberté de travailler et de s’exprimer ? Et plus encore, les médias institutionnels ou privés contribuent-ils à améliorer leurs conditions ?
Comme chaque année, le 3 mai est la Journée mondiale de la liberté de la presse. Ainsi, l’UNESCO s’efforce de répondre à différentes problématiques au nombre desquelles la difficulté pour le journaliste de rivaliser avec le contenu émotionnel et les fausses informations dans un contexte électoral. Ou encore que faire pour contrer les discours dénigrant les journalistes ?
Le 3 mai : le journalisme joue un rôle essentiel dans les démocraties
Dès le 1er mai, une conférence académique a présenté de nouvelles recherches sur la sécurité des journalistes. Son objectif est de favoriser les interactions entre les chercheurs et les acteurs politiques qui travaillent sur des sujets communs. Elle s’intéresse notamment à la sécurité des journalistes, hommes et femmes, dans un contexte électoral.
En effet, selon le communiqué, le journalisme joue un rôle essentiel dans les démocraties. Il peut également contribuer au programme électoral en obligeant les politiciens à répondre au public et à se concentrer sur des sujets présentant un intérêt public réel.
Et la Journée mondiale de la liberté de la presse 2019 constitue une occasion majeure de faire avancer l’agenda de l’approfondissement de la démocratie et du développement durable à l’ère du numérique.
Enfin, il est clair que le renforcement du rôle des médias doit être déterminant. Surtout face aux nouveaux défis de sécurité et de fiabilité des informations.