Elon Musk a toujours affirmé sa grande peur de l’intelligence artificielle et l’association OpenAI qu’il a cofondée ne suffit vraisemblablement pas à diminuer ses craintes.
Sa grande peur étant surtout la perte de domination de l’homme sur la machine. D’après lui, avec le développement de l’intelligence artificielle, les capacités cognitives de l’homme vont diminuer ainsi que son intelligence. D’où, une solution qui n’est pas seulement de développer l’intelligence artificielle, mais d’élargir les capacités du cerveau humain. Il se lance alors dans un projet complètement fou : Neuralink, un micro-émetteur à implanter dans le cerveau humain capable de se connecter à Internet. C’est de la science-fiction diront certains ! Mais ce n’est qu’une question de temps avant que le projet ne devienne réalité.
Neuralink sera t-elle l’avenir de l’humanité ?
Bien qu’investissant dans les technologies de l’intelligence artificielle- avec DeepMind désormais la propriété de Google et dans l’élaboration d’un véhicule autonome au sein de Tesla- Elon Musk tient un discours alarmiste concernant l’intelligence artificielle et le fait qu’elle puisse nuire prochainement à l’humanité. D’après lui, une interface neuronale permettrait à l’humain de lutter à armes égales avec l’intelligence artificielle.
Il rachète alors Neuralink et lève en 2017, 27 millions de dollars pour la startup.
D’après l’article paru dans le Scientific American, Neuralink veut « développer des interfaces cerveau-machine à très haut débit pour connecter les humains et les ordinateurs » . Cette technologie permettrait une connexion biologique à Internet sans avoir besoin d’écrire ou de parler.
Cette interface cerveau est composée essentiellement d’un réseau de minuscules électrodes reliées au cerveau. D’après Elon Musk, elle permettra de communiquer sans fil avec le monde et de partager nos pensées, nos peurs, nos espoirs et nos angoisses sans utiliser un langage écrit ou parlé.
Les dernières déclarations d’Elon Musk ont fait grand bruit concernant cette technologie. Mais des spécialistes du domaine restent très sceptiques. D’après Jeff Hawkins, pionnier de la reconnaissance d’écriture et fondateur de Numenta, ces scénarios ne sont pas réalistes :
« Nous avons une meilleure compréhension de ce qui peut se produire ou pas, de ce qu’est et ce que n’est pas l’intelligence. Et, de notre point de vue, il n’y a pas de danger, car la notion d’intelligence qu’on applique à une machine est différente de celle de l’Homme ».
Enfin, les hommes ont toujours rêvé d’élargir le champ des possibles du cerveau humain. Cependant, cette technologie représente un risque pour l’être humain. Elle serait intéressante dans l’inversion des effets des maladies neurodégénératives, mais serait inquiétante si elle était le début de la création d’une nouvelle forme d’humanoïde, celle des Hommes-Machines, avec la démocratisation des puces neuronales.