« Les femmes sont moins corrompues que les hommes ». C’est ce qu’indique Chawki Tabib, président de l’INLUCC, aujourd’hui, dans une déclaration radiophonique.
Plusieurs études montrent en effet que les femmes ont davantage tendance à désapprouver la corruption que les hommes.
D’ailleurs, ce sont aussi les résultats d’une étude réalisée par l’Association tunisienne des auditeurs publics (ATCP). Elle a cherché à déterminer le niveau de la corruption selon le genre. Ainsi, les femmes sont moins disposées que les hommes à verser des pots-de-vin. Elles sont 36% à y recourir contre 64% pour les hommes.
En outre, rappelons que Transparency International, dans son Indice de perception de la corruption (IPC) 2018 a classé la Tunisie 73ème. Alors qu’elle était 74ème l’année dernière.
De plus, la Tunisie obtient un score de 43/100, contre un score de 42/100 en 2017. Elle se classe au même rang que le Maroc, l’Afrique du Sud et Suriname.
Cependant, en Afrique, la Tunisie est devancée par huit pays (Seychelles, Botswana, Cap Vert, Rwanda, Namibie, Île Maurice, Sao Tome et Principe, Sénégal).
Enfin, notons que le score 43 est un score moyen. Et les pays qui obtiennent des scores à partir de 49/100 sont considérés comme des démocraties imparfaites.
Cela dit, à l’échelle mondiale, le Danemark et la Nouvelle-Zélande arrivent en tête de l’indice avec respectivement 88 et 87 points. La Somalie, le Soudan du Sud et la Syrie sont au bas de l’échelle avec 10, 13 et 13 points, respectivement.