Une délégation de la CONECT conduite par son président, Tarek Cherif, s’est entretenue, hier, avec Marouane El Abassi, Gouverneur de la BCT et les premiers responsables de cette institution.
L’évolution des indicateurs économiques et financiers en Tunisie, les problèmes de financement des PME, l’internationalisation des entreprises tunisiennes, la liquidité bancaire, les contraintes et les défis auxquels seront confrontées les banques et les entreprises au cours des mois à venir pour faire face à leurs besoins en fonds, le faible niveau des investissements, la désindustrialisation et ses menaces sur la création de valeur et d’emplois étaient au centre de cet entretien.
Par ailleurs, il ressort que certains indicateurs ont connu un début d’évolution favorable. A l’instar du taux d’inflation qui a régressé ou de la stabilisation relative du dinar par rapport aux principales monnaies étrangères. Au contraire, d’autres indicateurs continuent à constituer des motifs d’inquiétude. Tels que le taux de croissance et le taux d’investissement.
De ce fait, les représentants de la CONECT et de la BCT ont affirmé que les causes ne sont pas uniquement d’ordre économique et financier. Mais elles sont plutôt liées au climat général des affaires dans le pays et à la nécessité que les pouvoirs publics mettent en œuvre le cadre et les mesures adéquates. Et ce, pour assurer la reprise de la confiance des opérateurs nationaux et étrangers dans l’économie tunisienne.
Face à cette situation, la digitalisation, la mise en place par la BCT de plateformes d’information, d’orientation et de communication, le decashing, la lutte contre l’économie parallèle et l’ouverture de bureaux de change privés permettent d’assurer la bonne gouvernance et la relance des secteurs structurés.