Antoine Sallé de Chou, chef du bureau de la BERD en Tunisie, est présent au EU Med Means Business. Sur le thème de « L’entrepreneuriat entre les neuf pays de la région MENA et l’UE », il se tient les 21 et 22 mai à Bruxelles. La rencontre réunit décideurs, incubateurs, entrepreneurs et institutionnels. L’objectif est de promouvoir l’entrepreneuriat, l’investissement et l’innovation.
Ainsi, Antoine Sallé de Chou a mis l’accent sur l’importance de soutenir l’entrepreneuriat en tant que vecteur d’emplois.
Il précise dans ce contexte : « Nous à la BERD sommes là afin d’appuyer cet agenda au cœur de notre mandat, en mettant en avant un accompagnement technique et financier. »
Et pour le cas de la Tunisie, le chef du bureau de la BERD à Tunis souligne que la bureaucratie demeure un frein aux entrepreneurs qui veulent créer leur startup. Antoine Sallé de Chou reconnaît que des initiatives sont mises en oeuvre, tel le Startup Act. Mais il reste encore beaucoup à faire, poursuit-il, notamment en matière d’autorisations d’investissements, de simplification des contrôles de flux des capitaux pour les projets d’internationalisation.
« Cela est très important parce qu’on voit des entreprises qui veulent s’internationaliser en Afrique subsaharienne, mais qui se trouvent bloquées dans l’accès au financement en devises », précise-t-il. En d’autres termes, la question du compte en devises reste toujours en rade.
Cependant, face à certains défis à relever, les jeunes avancent et progressent. Antoine Sallé de Chou conclut : « Quand on voit le secteur privé où les jeunes montrent qu’ils ont une longueur d’avance sur le secteur public et sur la classe politique, on comprend qu’ils peuvent être un facteur de croissance. »