En inscrivant son 25ème but en championnat belge avec son équipe de Zulte Waregem, l’international tunisien Hamdi Harbaoui est le meilleur attaquant de la Jupiter Pro League.
En effet, en réussissant l’exploit de marquer 25 buts, Hamdi Harbaoui est sacré meilleur attaquant du championnat belge de la première ligue, la Jupiter Pro League, pour la saison 2018-2019.
Récidiviste, l’attaquant de Zulte Waregem remporte le titre de meilleur buteur du championnat belge pour la deuxième saison consécutive (2017-2018) et la troisième fois dans sa carrière (2013-2014).
Ainsi, il ravit le Taureau d’or à l’attaquant Tanzanien de Genk, Mbwana Samatta, avec deux points d’avance, puisque ce dernier est auteur de 23 réalisations.
Un buteur né
Formé au sein du centre de formation de l’Espérance Sportive de Tunis, Hamdi Harbaoui reçoit le titre de troisième meilleur buteur de la saison 2004-2005, malgré sa participation à la seule phase retour.
Evoluant en Belgique en 2010-2011, il termine meilleur buteur du championnat de Belgique de 2ème division, mais ce n’est qu’un début.
La saison 2013-2014 est la plus prolifique de sa carrière. Il remporte la Coupe de Belgique, et termine meilleur buteur du championnat belge, dixième meilleur buteur européen ainsi que meilleur buteur africain en Europe. Un exploit !
Appelé à intégrer l’équipe nationale lors de la Coupe d’Afrique des Nations en 2013, la Tunisie est honteusement éliminée dès le premier tour.
Hamdi Harbaoui : Persona non grata
Suite à cette élimination précoce, Hamdi Harbaoui ne cache pas sa déception et, crime de lèse-majesté, déclare même regretter d’avoir participé à la compétition.
Ainsi, il pointe du doigt « l’incompétence » du jeune entraîneur Sami Trabelsi ainsi que l’indiscipline de certains joueurs qui veillent tardivement la veille des rencontres : « Les conditions ne sont pas bonnes. Le staff médical est zéro. Les entraînements sont catastrophiques, tennis ballon la soirée du match ! Il n’y a pas de discipline ; on dirait une équipe de quartier », avait-il déploré.
Une franchise qui lui ferme les portes de la sélection nationale pendant plusieurs années. Alors à quand la fin du purgatoire M. Giresse ?