L’UGTT est concernée par les prochaines élections en Tunisie, affirme le secrétaire général adjoint, lors de son intervention sur France 24.
Ainsi, le secrétaire général adjoint de l’UGTT a rappelé que l’UGTT a participé à tous les moments cruciaux de l’histoire de la Tunisie. Parmi ces moments figurent : la lutte contre la colonisation, la construction de l’Etat après l’indépendance, la révolution et le dialogue national. Bouali Mbarki a affirmé que l’UGTT n’assume pas le rôle d’un parti politique. Cependant, elle exerce un rôle de régulateur. Dans cette perspective, la centrale syndicale veillera au bon déroulement des élections en Tunisie.
Pour une meilleure incitation à la participation aux élections en Tunisie
Le rôle principal de la centrale syndicale lors des élections est d’inciter les Tunisiens à y participer. Par ailleurs, l’interlocuteur a indiqué que la centrale syndicale n’a pas de listes électorales. Et il confirme que les syndicalistes ont refusé l’idée de participer aux élections d’après la même source.
Cependant, Bouali Mbarki a affirmé que la participation des syndicalistes aux élections sera personnelle. Elle n’engage l’UGTT en rien. D’après lui, ils ne bénéficieront pas de l’appui de l’UGTT. Et de poursuivre que l’UGTT incite les syndicalistes à participer au contrôle des élections. Par ailleurs, la relation entre l’ISIE et l’UGTT demeure excellente, selon lui.
UGTT : de la nécessité de soutenir le processus démocratique
L’UGTT n’a pas d’autre choix que de soutenir l’ISIE afin qu’elle honore son rôle comme il se doit, lance-t-il. Cependant, certains personnes ne regardent pas d’un bon œil le programme de l’UGTT, d’après lui. Il a affirmé que le premier gouvernement après l’indépendance avait adopté le programme socio-économique de l’UGTT. Le même gouvernement avait aussi suivi le programme éducatif proposé par l’UGTT.
Il a indiqué que plusieurs experts de l’UGTT ont élaboré le programme socio-économique de l’UGTT. Il s’agit d’un programme qui comprend le minimum capable de sauver la Tunisie. Par ailleurs, il a regretté que tous les gouvernements successifs depuis le 14 janvier 2011 n’ont accordé que 10% de leurs efforts aux problèmes socio-économiques.
Il rappelle également que l’UGTT ne peut que soutenir les partis politiques dont les programmes prennent en considération la justice sociale.