La FTF suggère à la CAF de changer les horaires des deux premiers matchs de la sélection nationale contre l’Angola et le Mali à cause de fortes chaleurs qui sévissent en Egypte en été.
Au cours d’un entretien téléphonique avec le président de la Confédération africaine de football (CAF) Ahmad Ahmad, le président de la FTF, Wadii Jari, a suggéré le changement des horaires des matchs de la sélection tunisienne dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations programmée cet été en Egypte.
Des chaleurs tutoyant les 40 à 45 degrés
La FTF considère qu’il serait dangereux de disputer des matchs sous des chaleurs tutoyant les 40 à 45 degrés, vu la canicule qui sévit habituellement en Egypte durant cette période de l’année. « Jouer un match en plein sous la canicule pourrait être néfaste pour la santé des joueurs. D’autant plus que le premier match contre l’Angola se jouera à 19h. Pire, le deuxième match face au Mali sera disputé à 16h30 », a-t-il argumenté.
Dans un communiqué rendu public par la FTF, le président de la CAF a affirmé comprendre le souci des autorités tunisiennes. Il a promis de soumettre cette requête à la commission médicale de la CAF.
Auparavant, le président de la FTF avait convoqué une réunion d’urgence, dimanche 26 mai en cours, avec des médecins au siège de la Fédération. Les professionnels de la santé ont été unanimes à estimer qu’il sera « inapproprié » de programmer de matchs de la CAN dans des conditions atmosphériques à la limite de l’extrême (problèmes cardiaques et contre-performances physiques des joueurs).
Les stades climatisés du Qatar
Il va sans dire que la seule équation que ni la CAF ni le pays hôte ne peuvent intégrer est le climat saharien sec de l’Egypte. En effet, le mercure peut grimper très haut atteignant les 45 degrés en juin et juillet.
A noter également que, confrontés au même problème, les autorités qataries ont été contraintes d’avancer la programmation de la prochaine Coupe du monde de football au mois de novembre.
En plus, ce petit émirat gazier a prévu d’installer un système de refroidissement dans ses stades, malgré le fait que la compétition se déroule durant l’hiver.
Cette technologie moderne permettrait en effet de stabiliser la température à l’intérieur du stade aux alentours des 26 degrés.
Bien entendu, ce n’est pas dans les cordes du pays hôte… Le pays des Pharaons a d’autres chats à fouetter !