Le projet de loi relatif à l’interdiction aux propriétaires de médias de présenter leur candidature à la présidentielle et aux législatives a à peine été ébauché qu’il a soulevé un tollé parmi la Toile et même la classe politique.
A quelques mois des législatives et de la présidentielle, il est inapproprié de réviser la loi électorale, estime Mongi Rahoui, député du Front Populaire et président de la Commission des finances à l’ARP.
Il a souligné que cette absence de clarté est inquiétante : » Ce projet de loi n’a jamais fait l’objet de discussions au sein de la commission concernée. Il n’a pas été non plus présenté lors des séances plénières ».
Il ajoute: » Ce genre de procédé destiné à écarter un concurrent encombrant relève de la dictature pure et simple. C’est pourquoi je dis et je le redis que la démocratie en Tunisie court un réel danger », assène-t-il.
Sur la question qui sera le prochain candidat à la présidentielle, M. Rahoui a conclu: » A l’heure actuelle, aucune décision n’a été prise à ce sujet ».